Pourquoi vous n’arrivez pas à étudier ? (Motivation 1/2)

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Nous sommes tous étudiants, alors soyons clairs, je ne vais pas vous mentir : hier c’était samedi soir et l’anniversaire d’un ami. J’étais invité, et bien sûr, impossible de refuser.

La soirée était géniale, mais résultat il est dimanche matin, j’émerge à 13h et me souviens (non sans difficulté) qu’il faut absolument que je révise mon devoir de demain après-midi. Il me reste deux chapitres importants à travailler que je n’ai toujours pas commencé. Je me lève donc difficilement de mon lit. Je m’assois devant mon bureau et ouvre mon cahier. Après dix minutes à lire un cours incompréhensible, les idées embrumées,  je ferme mon classeur et me remets au lit pour regarder un film sous ma couette.

Ce devoir, je finirai de le réviser demain matin, l’exam n’est qu’à 15h.

Voilà, ça, ça s’appelle avoir zéro motivation. Et on en est tous victimes au moins une fois dans sa vie (et certains beaucoup plus qu’une seule fois).

Bien souvent faire un exercice que nous a donné un professeur, relire une leçon, ou préparer un exposé nous semble d’avance trop fatiguant, trop ennuyant et sans aucun intérêt.

Avachi sur le canapé, impossible de se lever, l’effort semble surhumain. Et beaucoup d’activités sont beaucoup plus intéressantes sur le moment : Qui a aimé mon dernier profil Facebook ? Quel est donc cette nouvelle photo sur laquelle j’ai été identifié ? J’ai reçu un Snapchat ? Quel est cette vidéo YouTube que mon ami m’a recommandée ce matin ?

Vous traînez donc sur votre ordinateur, à surfer de page internet en page internet, à vous demander au bout d’une heure comment vous avez fait pour arriver sur cette page.

Au final vous vous êtes contenté de vous laisser porter, minute après minute, de zapper entre différentes émissions de téléréalité ou jeu télévisé inutiles. Le bilan est toujours le même : vous avez perdu votre après-midi, à ne rien faire.

Alors si vous savez d’avance que ça finira ainsi, pourquoi tomber dans le piège de rafraîchir le fil d’actualité de votre Facebook pour la 7ème fois en une heure ?

L’origine du mal se compose de quatre facteurs :

          « J’ai la flemme »

Voilà une expression «  avoir la flemme » que j’entends la majeure partie du temps chez mes amis. S’imaginer ouvrir un cahier est une vraie torture psychologique pour eux et les fatigue d´avance.

Bien souvent la cause est la suivante, vous avez laissé s’accumuler les choses à faire, et ces tâches à effectuer ressemblent maintenant à une montagne, dont vous n’atteindrez jamais le sommet. A force de procrastiner, de dire « je ferai ça demain », la liste des choses à faire est interminable et vous savez d’avance que vous n’arriverez jamais à tout ce que vous devez faire aujourd’hui. Alors si vous savez avant de commencer que vous n’aurez pas le temps de finir, à quoi bon commencer ?

          « C’est trop compliqué »

Vous n’avez pas écouté en cours, ni fait les exercices que vous avait recommandés le professeur. Même si un élan de bravoure vous permet d’ouvrir votre manuel, vous le refermez aussitôt « Je veux bien y mettre un peu du mien, mais là j’y comprends rien ! »

La leçon ressemble à du chinois, vous pensez à votre camarade de classe qui vous a dit la dernière fois en cours « écoute le prof, c’est important ». Vous regrettez alors d’avoir décroché de ce qu’il disait au bout de trois secondes. À présent, tout ce charabia vous semble incompréhensible et vous vous êtes laissé déborder. Game over and try again.

          « Ce cours n’a aucun intérêt »

Cette fois c’est décidé, vous écoutez le cours ! …On vous retrouve à envoyer des textos dix minutes plus tard. Eh oui, écouter une heure ce cours infect, c’est tout sauf motivant. Vous vous demandez à quoi sert cette matière, et si des gens mal intentionnés ne l’auraient pas rajoutée exprès pour combler les heures de cours manquantes à votre emploi du temps. Vous en parlez donc à des amis afin de les rallier à votre cause : ce cours ne sert strictement à rien. Je peux vous donner une mauvaise nouvelle ? Demain ce sera pareil, la matière sera la même, toujours aussi nulle à vos yeux, mais il y a peu de chance que vous arriviez à la supprimer du programme.

Quitte à ne rien faire, autant se perdre sur YouTube, regarder des vidéos inutiles (autant que ce fameux cours) et vous laisser porter ainsi toute l’après-midi. La seule différence ? Se perdre sur internet ne requiert aucun talent particulier et ne génère pas en vous le stress de ne pas avoir le temps de finir de réviser votre prochain devoir. Vous choisissez donc la première option parce que le stress, c’est mauvais pour la santé.

          « À quoi ça sert que je bosse ça »

Cela vous est-il déjà arrivé de vous demander ce que vous faisiez en cours ? Pourquoi vous avez choisi cette voie ? Quelle est l’avenir professionnel dont vous rêvez ? Pourquoi faire des efforts pour décrocher des bonnes notes si les études que vous avez choisies ne vous passionnent pas ? Il est peut-être temps d’apporter du sens à ce que vous faites et de revoir vos objectifs.

C’est bon, la prise de conscience est faite. Maintenant les solutions me direz-vous ! Nous sommes là pour apprendre et avancer !

Lisez donc l’article suivant : « Les clés pour se mettre à étudier »

 

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